Peut-être le saviez-vous déjà, j’ai toujours préféré apprendre par la pratique que par la théorie. Les cours d’anglais, entre autres, étaient pour moi très difficiles lorsque j’étais plus jeune. En partie parce que je suis sourde de naissance. Même si j’entends et que je parle comme vous, pour moi, saisir de nouveaux sons n’est pas toujours évident. Je fais de la lecture labiale. C’est une technique qui permet de comprendre ce que dit une personne en lisant sur ses lèvres, mais aussi sur l’ensemble de son visage. Alors, en anglais, j’ai souvent l’impression de percevoir sur les lèvres mon prénom “Kim” à plusieurs reprises. Dites “ I am “ et ensuite “Kim” sur les lèvres, c’est presque semblable.
Depuis quelques mois déjà, je suis un cours d’anglais en ligne avec Global Lingua et j’avais le goût de vous en parler un peu.
C’est un ancien contact de Montréal qui m’a fait découvrir cette entreprise. Je me débrouille assez bien pour lire l’anglais, mais je voulais principalement améliorer mes capacités linguistiques dans le but de progresser, car j’ai l’intention de voyager plus tard. Aussi, plus j’avance, plus je sens cette nécessité d’apprendre davantage l’anglais. Je ne voudrais pas que certaines portes se ferment parce que je ne parle pas cette langue à 100%.
Mieux vaut tard que jamais. Je cherchais une méthode d’apprentissage adaptée à mes besoins. Je n’écoute plus vraiment la télévision ( un truc que l’on m’a souvent conseillé ) et mes priorités étaient d’apprendre par la pratique et de ne pas trop déranger mes horaires. Je sais qu’il existe plusieurs solutions et programmes possibles, mais je crois que c’est la première fois que j’ai un cours qui répond réellement à mes besoins.
Le fonctionnement est très simple. Mon horaire est planifié à l’avance par courriel et je peux suivre deux à trois cours de 30 minutes par semaine. Je pourrais en prendre un aussi de 60 minutes, mais l’ayant déjà testé, je préfère celui de 30 minutes, car j’ai souvent un horaire très chargé. Je retiens aussi plus facilement ainsi les leçons apprises.
En gros, le cours se déroule sur Skype. Mon enseignante débute souvent avec des tests de formulation orale et écrite pour m’aider à pratiquer. Parfois, des lectures suivent pour m’aider à améliorer ma prononciation. Ce que j’aime surtout, c’est l’interaction directe avec mon enseignante. Elle écrit nos conversations sur le chat de Skype, ce qui me permet de comprendre aussi par écrit ce que nous disons.
À vous la parole maintenant. Je suis intéressée à connaître les meilleurs trucs qui vous ont permis d’apprendre l’anglais. Faites-moi en part dans les commentaires.
A+
L’immersion et les études en anglais. Après quelques semaines à tenter de prendre des notes en français, puis en franglais, il m’est apparu très clair que la méthode ne fonctionnait pas et que je devais écouter les sons et les retranscrire, puis me relire plus tard pour bien les comprendre. À un certain moment on se met à penser en anglais et à rêver en anglais, c’est alors que notre cerveau s’est adapté. L’apprentissage avance alors à pas de géant. On m’a dit à l’époque que quand je comprendrais l’humour et ses subtilités, et quand je ne me souviendrais plus si une conversation avait eu lieu en français ou en anglais, je serais bilingue. J’ai encore beaucoup de trac avant de faire une présentation en anglais, mais rappelons-nous que le vocabulaire utilisé couramment ne correspond qu’à une infime partie du vocabulaire acquis. La plupart des anglophones d’ailleurs au Canada et des US ne parlent pas et ne comprennent pas le français, ils sont donc très indulgents quand à nos capacités et à nos accents. Parfois il faut mettre l’accent sur une syllabe plutôt qu’une autre et je me trompe, mais si on se moque gentiment de moi je leur rappelle qu’ils ne s’entendent même pas entre eux sur la prononciation de tomato et potato 🙂
J’ai appris l’anglais et l’espagnol en grande partie sur le terrain. D’abord l’anglais , j’ai habité en Alberta, en Ontario et aux États-Unis. Mon premier séjour a été le plus dur, car je ne comprenais pas très bien la langue. Mais comme j’étais entouré d’anglophones, je n’ai pas eu le choix d’apprendre. Au début , c’est difficile, car on fait beaucoup d’erreurs, mais la majorité des gens sont patients. Les situations les plus éprouvantes, ce sont les rencontres en groupe, alors qu’il y a plusieurs conversations en même temps. Au début, c’est difficile, mais plus le temps avance et plus on maîtrise la langue. En effet, on finit par penser et rêver en anglais. Ce fut le même processus en espagnol. J’ai d’abord suivi des cours de base puis j’ai demeuré au Pérou pendant cinq mois. J’ai ensuite approfondi ces deux langues en suivant des cours à l’université. La lecture est également une bonne façon de poursuivre l’apprentissage. Apprendre à parler une autre langue, nous ouvre la porte à d’autres cultures. C’est très enrichissant.
Bonjour ! Très bon article ! Personnellement, je suis quasiment bilingue maintenant en anglais, et j’ai fais deux choses pour ça…
J’ai commencé par prendre des cours en ligne (en France, il y a une multitude d’écoles, donc choisir la bonne n’est pas toujours évident, mais j’avais trouvé un comparateur, où plusieurs écoles en ligne sont référencées (http://www.educadis.fr/cours-de-langue/cours-anglais si certain(e)s sont intéressé(e)s), c’est là que j’avais choisi) parce qu’à l’école, j’étais pas vraiment assidu et j’avais un niveau vraiment moyen à la fin de mes études. Donc j’ai suivi ces cours pendant deux ans à peu près, pour avoir un niveau correct.
Et après, je suis allé pendant six mois à Londres, en partie dans une école, et j’ai trouvé un stage sur place. Ça plus vivre dans une famille d’accueil, j’ai vraiment beaucoup progressé !
Bonne continuation ! 🙂
Merci pour ce beau témoignage ! C’est très apprécié.