Je reçois de plus en plus de courriels provenant de professionnels dans le domaine des relations publiques ainsi que d’entrepreneurs qui désirent que j’écrive, entre autres, sur le lancement de leur projet d’entreprise ou celui de leurs clients.
Je sens aujourd’hui le besoin de mettre des points sur les «i» et préciser davantage ma ligne éditoriale qui n’est peut-être pas claire pour tous.
D’abord et avant tout, je me définis comme une blogueuse et non comme une journaliste.
C’est vrai que c’est mélangeant. Il y a des blogueurs qui sont des journalistes et de plus en plus de journalistes qui deviennent des blogueurs. La principale différence est , selon moi, que le blogueur parle souvent au «je», partage ses expériences, son savoir-faire et donne des conseils et des opinions dans un ou des domaines précis. Le journaliste quant à lui son principal rôle est d’informer la population sur des sujets précis.
Vous avez sans doute remarqué que mes articles mettent de l’avant le parcours d’entrepreneurs, mes propres expériences et des conseils pratiques afin de vous aider à développer vos compétences entrepreneuriales. J’écris rarement des articles uniquement informatifs. Je ne fais pas aussi de publicité directe pour des entreprises. Si je le fais, je reste transparente en ramenant toujours mon sujet sur le vécu de l’entrepreneur derrière le produit ou l’entreprise. C’est ce qui m’intéresse le plus.
D’ailleurs, bâtir sa crédibilité dans le monde des affaires ainsi qu’avoir une bonne présence Web sur un sujet qui nous passionne demande du temps. Je crois avoir réussi et je considère que mes interventions comme blogueuse ont une valeur.
Ceci dit, contrairement aux journalistes professionnels, dans la majorité des cas, je ne suis pas payée pour écrire mes articles, sauf s’il s’agit des clients de Niviti.
Un article peut, par exemple, me prendre jusqu’à 5 heures ( et parfois plus ) de rédaction. Je ne peux pas me permettre de faire du bénévolat en me déplaçant et réalisant des entrevues à gauche et à droite, car j’ai aussi une entreprise à faire rouler. S’il m’arrive d’en faire, c’est vraiment parce que j’en ai envie et que j’ai un intérêt particulier ou que je perçois des opportunités intéressantes pour des retombées dans mes affaires.
Voilà 🙂
Partagez-vous mes définitions de blogueur et journaliste ? Faites-moi part de vos commentaires, je suis aussi intéressée à connaître votre expérience sur le sujet.
A+
Pour moi, c’est tout a fait clair !
Très belle précision de votre part concernant votre rôle! Selon moi, Internet modifie énormément la définition de ce qu’est un journaliste!
Bien dit! 😉
Merci beaucoup pour cette explication claire et complète! Je crois que les nombreuses demandes que vous avez témoignent de la qualité de votre travail! 🙂 Chacun voudrait s’associer avec une personne d’influence, qui parle de façon aussi franche et directe de chacun des sujets qu’elle aborde. On sent dans vos propos de la sincérité et c’est le MEILLEUR marketing que toute compagnie peut rêver d’avoir. Merci encore pour cette explication et bonne continuité!
Il faut tout de même pousser un peu plus loin. je suis journaliste, chroniqueur et blogueur: journaliste pour l’objectivité et la recherche de nouvelles que je fais; chroniqueur, car à ce titre je suis appelé à donner mon opinion au JE sur des voitures, ce qui m’implique personnellement; et blogueur, mais dans ce cas, c’est la forme et la ligne éditoriale qui change. La nuance est mince, car je donne aussi dans ce cas mon opinion, mais souvent davantage sur une situation précise, ou sur une industrie, plutôt que sur un produit comme je le fais comme chroniqueur. Bref, ce qui différencie blogueur et journaliste-chroniqueur est souvent mince, mais c,est dans l’attitude et la nuance éditoriale qu’on pourra s’en rendre compte.
Merci Marc pour tes précisions. C’est plaisant d’avoir l’avis d’une personne d’expérience.