Écrire un premier livre, toute une aventure !

Le 22 mars dernier avait lieu le lancement de mon livre Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires. Le premier livre d’une série que je prévois écrire. J’en parlais depuis longtemps sur les médias sociaux, maintenant c’est fait. Je suis vraiment contente d’avoir réussi à me rendre jusqu’au bout de ce rêve.


Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai été si silencieuse sur mon blogue. En effet, en plus d’avoir fait un voyage en Thaïlande en début d’année, j’ai dû me concentrer à atteindre des objectifs que je m’étais fixés dans un délai très serré. J’ai dû investir beaucoup de temps pour finaliser ce livre et prioriser la rédaction des articles pour mes clients. Pour un certain temps, les articles destinés à mon blogue ont été mis en attente ainsi que la fréquence de publication sur le blogue de Niviti.

Ce qui m’a inspirée à écrire ce livre, c’est que malgré tous les livres que j’ai pu lire sur les entrepreneurs en affaires ayant réussis, bien qu’ils soient très inspirants, je trouvais que le côté plus près de la réalité des entrepreneurs en pleine action n’était pas assez exploité. Surtout lorsque l’on parle de femmes entrepreneures.  Mon défi ? Trouver ma propre voie. Ainsi m’est venue l’idée de m’y prendre autrement pour inspirer tous ceux ou celles qui souhaiteraient se lancer en affaires ou leur donner le coup de pouce nécessaire afin de continuer à persévérer malgré les différents obstacles à faire face.  Aussi, démontrer que le Web comme moyen de communication peut les aider à atteindre leurs objectifs.   Tellement de choses ont été écrites sur l’entrepreneuriat que je m’étais donné l’objectif d’aborderle sujet avec authenticité, en étant unique, en vous décrivant mon parcours depuis mes débuts en affaires.

À propos de mes premières démarches

Déjà en 2013, j’y pensais. Pour commencer, je suis allée chercher de l’information auprès de plusieurs personnes de mon entourage sur les différentes façons d’écrire un livre et surtout pour connaître la réalité des auteurs québécois. Cela m’a permis de confirmer que je voulais vivre une expérience qui me permettrait à la fois de comprendre l’univers de l’édition, d’être bien récompensée pour mes efforts tout en me permettant de publier un livre à mon image avec le contrôle total de son contenu.

Ensuite, j’ai choisi de faire appel au graphiste officiel de Niviti, Michaël Hudon, afin de développer avec moi le concept de la couverture de mon premier livre. Cette démarche m’a permis de le visualiser autrement.

Alors, comme je suis une fille de nature très pensive et que beaucoup de choses se passent dans ma tête, nous avons choisi cet angle. Voici d’ailleurs la première esquisse.

Suite à mes recherches, j’ai appris qu’il y avait trois façons de publier un livre. Avec une maison d’édition traditionnelle, une maison d’édition à compte auteur et l’auto-édition. Chaque façon de faire présente des avantages et des inconvénients. Je vais vous expliquer brièvement mon choix car j’y reviendrai plus tard avec un autre article.

J’ai éliminé tout de suite la maison d’édition traditionnelle parce que je trouvais que les redevances dédiées à l’auteur n’étaient pas justifiées à sa juste valeur.  En effet, j’ai appris qu’un auteur québécois recevait aux alentours de 10 % sur le prix de détail d’un ouvrage en format papier. Comme je donne déjà beaucoup à ma communauté, je voulais sentir que mes actions allaient me rapporter autre chose que de la visibilité puisque je suis en mesure d’en obtenir amplement par mes propres moyens. J’ai donc mis de côté très rapidement cette option.

Ensuite, j’ai pensé longtemps à l’auto-édition. Cela me convenait, mais le problème majeur était que je devais investir beaucoup de temps alors que j’étais déjà très prise avec les différents mandats de Niviti.

Puis, j’ai fait le choix d’une maison d’édition à compte auteur. Cette option m’est apparue de façon spontanée. Plus précisément, ce sont deux de mes contacts d’affaires qui m’ont approchée. Ils venaient de lancer les Éditions Propulse. J’ai tout de suite été emballée par leur démarche. En gros, ils se sont occupés de la gestion du projet dans l’ensemble, des communications avec l’imprimeur, de la mise en page du livre, de la révision et de tout l’aspect technique s’y rattachant, ce que je n’avais pas le temps de faire. C’est moi qui paie l’impression de mes livres et qui s’occupe de la promotion, mais ce type d’entente répondait parfaitement à ce que je recherchais comme partenariat d’affaires.

La planification de la rédaction

Avec toute franchise, la planification de la rédaction de mon livre s’est fait au fur et à mesure que mes réflexions avançaient. La rédaction du livre en tant que tel a débuté de façon officielle vers la fin de l’année 2015. Et contrairement à plusieurs auteurs qui font un plan, j’ai d’abord eu l’idée de rassembler plusieurs articles de mon blogue qui ont donné naissance à un premier document Word de 18 000 mots. Par contre, ce n’était pas suffisant pour en faire un livre papier. J’en ai donc discuté avec mes collègues de chez Éditions propulse qui m’ont référée à Marie-Josée Guérin de Mots en bulles afin d’établir un réel plan de livre et également me donner des idées pour aller plus loin. Ajoutons à cela les conseils de l’équipe Éditions Propulse, l’aide de ma mère pour ajouter des détails sur mon enfance ainsi que des témoignages de mentors.  J’ai pu atteindre les 35 000 mots dont j’avais besoin pour finaliser l’écriture de ce premier livre.

Le lancement médiatique

Vous le savez déjà, le lancement médiatique avait lieu le 22 mars dernier. J’accueillais des gens de 9H à 17H à mon espace de coworking situé à Beauport, l’espace Niviti. J’ai vécu un stress au tout début, car la livraison de mes livres a été retardée.  Je devais les recevoir pour 9h et ils sont arrivés seulement à 11h30, heureusement juste avant une entrevue en direct sur Facebook. Alors, j’avais mon livre en mains pour ce moment qui était très important pour moi.

Plus bas, vous pouvez visionner une petite vidéo qui exprime bien tout le bonheur et cette belle énergie qui m’ont habitée durant toute cette journée.

Elle a été réalisée par Serge Bernier de Séralex Vision.

L’entrevue en direct du lancement est aussi disponible sur le podcast Madose.ca, réalisé par Patrick Sabourin.

En conclusion, j’ai hâte de voir où ce livre va me mener et surtout d’y lire vos commentaires, que ce soit par courriel, en personne ou encore sur Amazon.

Vos commentaires sont très importants et seront sûrement m’inspirer pour la rédaction de mon prochain livre. Je vous invite aussi à me poser vos questions quant à la rédaction d’un premier livre. Car, comme je vous le disais plus haut, je prévois écrire un autre article à ce sujet qui sera plus pratico-pratique afin de vous aider à y parvenir vous aussi.

A+

Mes conseils pour augmenter votre visibilité et votre notoriété directement dans vos courriels.

1 Commentaire

  1. Freddy

    Bonjour Kim,

    Merci beaucoup pour ce témoignage qui va m’aider à ne pas abandonner. Je suis moi-même blogueur et j’écris un livre sur le cancer. Plus particulièrement sur comment j’ai combattu et vaincu 3 cancers grâce à une attitude positive, et un cheminement personnel tout au long de la maladie. J’ai beaucoup d’idées mais en effet, il n’est pas facile de mettre ses idées dans un déroulement qui permet d’écrire un livre complet. Mais je ne lâche pas, car même si cela ne devient pas un bestseller, je sais que des personnes y trouveront des réponses, pas uniquement les malades mais également les proches des malades que l’on oublie souvent. merci encore.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *