Savoir limiter ses implications bénévoles reliées à sa passion

Je mentionnais récemment dans mon article Je suis une blogueuse , pas une journaliste que j’étais très sélective quand il s’agissait de faire du bénévolat. Cela représente tout un défi pour moi, surtout depuis que j’ai décidé de vivre de ma passion pour l’entrepreneuriat au sein de Niviti tant pour la pratique que pour la promotion. J’ai pensé utile de vous confier une erreur que j’ai faite récemment sachant que peut-être vous aurez à franchir cette étape pour faire avancer autrement votre entreprise.

Il y a de cela quelques mois, j’ai accepté de faire partie d’un projet à titre de bénévole parce qu’il faisait la promotion de l’entrepreneuriat auprès d’un public cible très intéressant et encore peu exploité. J’ai eu beaucoup de plaisir à participer au projet et je ne l’ai pas caché. J’en ai même fait plus que ce que l’on me demandait de faire.  Mon erreur ? ; ne pas avoir négocié mon implication pour augmenter la visibilité de mon entreprise Niviti dans les pages affichant les logos des commanditaires.

Lorsque l’événement s’est terminé, même si les organisateurs m’ont remerciée en privé à quelques reprises pour mon implication, j’ai ressenti un sentiment de «non-accomplissement». Il s’agissait d’un projet dont j’avais été informé dès le début et que je pensais pouvoir avoir un rôle plus important au sein de l’équipe. Ce dernier a toutefois été limité en cours de route et j’ai accepté la proposition dans ce sens. En fait, je dirais que j’ai été aveuglée par ma passion et ma motivation à participer à ce projet. Je n’ai pas pris le temps de revenir sur le sujet avec les organisateurs.  Me connaissant, il était évident que j’allais en faire plus que prévu.

Vous direz que ce n’est pas une grande erreur en soi. C’est vrai; mais ça me fait toujours un petit pincement au coeur. Cela m’a rappelé l’importance de limiter ses implications bénévoles, plus précisément de clarifier ses attentes dès le départ.

Avez-vous déjà vécu une expérience semblable ?  J’aimerais beaucoup vous entendre sur le sujet.

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5 Comments

  1. Martin

    Bonjour Kim

    En effet tellement pertinent dans une époque où le bénévolat est devenu une expérience qui va plutôt avec « what’s in it for me » vs. ce que le temps/argent va donner « for them »!
    En 2014 j’ai décidé de prendre une pause dans tout ce bruit et penser au valeurs de notre famille. Seulement en 2015 on va choisir 1-2 causes et nous impliquer à fond. En attendant tu répond  » non merci car ceci ne va pas ensemble avec les valeurs de mon entreprise ». Si les gens insistent à multiples reprises il faut se poser la question « Comment puis-je les aider autrement que donner mon argent ou temps? » Exemple:
    J’ai aidé des immigrant(e)s à chercher du travail pendant 10 ans. Maintenant je leurs dis « Yes You Can » et donne accès à mon réseau Linkedin quand ça fait du bon sens et leur profil est 100% complété seulement. Car si tu n’investit pas dans ton « emballage » pourquoi je perdrait mon temps à te vendre sur un marché d’emploi difficile?
    J’ai sauvé des heures de plaisir avec cette stratégie et optimisé le temps pour donner là où ça vaut le plus actuellement : ma famille et nos amis qui ont tous leurs défis de temps en temps!

    Start by saying No

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  2. Anne-Christelle

    Oui on fait tous à un moment ou à un autre ce genre d’erreur. Surtout quand on fait de l’expertise/conseil;-)

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  3. Kim Auclair

    Tu as raison. En fait, mon erreur dans ce cas-ci était vraiment d’avoir mal négocié mon entente.

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  4. Pierre G

    Permettez que je réagisse en retard… À ma défense, je ne vous connaissais pas. Je viens de vous découvrir. Le bénévolat, c’est aussi un « don ». Alors « je » (qui je, celui qui veux, avant même de commencer, recevoir. Celui là ne fait pas un don il troque) a le choix :
    A- « JE » donne. Regardez-moi, me voyez vous! Si je donne, j’exige que le nouveau bâtiment s’appelle « Mon NOM » en grosse lettre. Voilà, le donateur à déjà reçu son salaire et la suffisance qui l’accompagne.
    B- « je » donne avec l’intention du renoncement. Aussitôt donné, aussitôt oublié. L’égo qui ne recevra aucun retour réagit : t’es conne, t’aurais dû… Et bla bla bla et bla bla bla
    Puis en pratiquant l’intention B, un jour arrive ou le Bonheur et la plénitude accompagne le geste. Ils (la plénitude et le Bonheur) avaient toujours été présent pour chaque acte de don véritable, c’est que l’égo nous les avait caché.

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  5. Guest

    Oh que oui! Je comprends tellement ce que tu écris et a vécue. Il y a de celà un an et demi, j’ai vécu ma pire expérience de bénévolat (ou la meilleure côté apprentissage!). J’adore aider et les demandes de bénévolats sont abondantes. Savoir trier devient primordiale, ou le sentiment d’être abusé devient fort. Des leçons (couteuses en temps, et parfois argent) à apprendre.

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